PRIMEURS 2019 :

A vous, clients fidèles !

La campagne d’offres en Primeur 2019 s’est enclenchée avec, en premier lieu, la sortie inhabituelle de nos Premiers Crus début juin, suivi de la sortie des offres Primeurs des autres Crus du Bordelais par un mouvement d’appel d’air sur ces trois dernières semaines.

 Une campagne Primeur rapide et brève à Bordeaux cette année pour de ne pas rompre le rendez-vous traditionnel de printemps avec nos marchés.

 Si le millésime 2019 se confirme être un Grand millésime dans la lignée de 2015 -2016, les prix se révèlent nettement en baisse : d’où l’engouement !

De notre côté, après avoir fait preuve de beaucoup de retenue depuis ce printemps sur la faisabilité et le bien-fondé de cette campagne cette année, la demande du marché l’emporte grâce au positionnement prix devenu étonnamment ‘accessible’.

Peut-on se réjouir de la sagesse ‘revenue’ à Bordeaux ? Du moins sur cette fenêtre si particulière que nous propose cette période encore fortement troublée, nous voudrons bien encore y croire !

Je garde toujours autant de plaisir à vous guider et à vous conseiller pour la découverte de nos Grands Crus de Bordeaux et vous remercie pour l’intérêt que suscitent nos offres de ‘petits châteaux Bordelais’ qui continuent à se battre dans nos vignobles pour regagner toute votre confiance….

  Finalement ‘Si’ … cette campagne ‘Bordeaux Primeurs 2019’ aura bien lieu !

Le Millésime 2018 : le millésime exceptionnel

 Ce millésime aura été marqué par l’enchainement de deux saisons climatiques extrêmes, mais complémentaires :

 La période humide de janvier à début juillet

Une année de pluviométrie en seulement 7 mois ! Le développement de maladie de la vigne ponctué de quelques épisodes fulgurants de grêle, met à rude épreuve le moral des vignerons. Mais les réserves en eau dans le sol sont au plus haut. Et puis vient le miracle…

La période chaude, ensoleillée et sèche de juillet à la fin des vendanges.

Ces 4 longs et beaux mois apportent la puissance, la maturité et phénomène moins connu à Bordeaux, une concentration record des baies en septembre et octobre.

Sans jamais souffrir de la sècheresse grâce aux réserves accumulées sur la première période, chaque cépage est ramassé par choix sans aucune pression à sa juste maturité.

L’alternance des journées chaudes et des nuits fraîches favorisent la fraîcheur et une complexité arômatique rarement atteinte. C’est la rencontre de ces deux évènements climatiques majeurs, qui a permis un tel niveau qualitatif.(Olivier Bernard - Président de l’union des Grands Crus de Bordeaux)

 Si le réchauffement climatique, les progrès techniques et les exigences de rendement ont profité à l’amélioration qualitative de nos vins, naturellement les Crus peuvent dès lors atteindre de forts degrés alcooliques pouvant maintenant dépasser les 14.5%vol… Des vins trop ‘alcooleux’ peuvent alors manquer de charme.

Les Crus exceptionnels de 2018 naissent quand l’ouverture arômatique rappelant le millésime 2009 vient côtoyer les équilibres des 2010 ou des 2016.

 Pomerol : un très grand millésime de garde avec des vins puissants de par la richesse de tanins qualitatifs soutenu par la grande réussite des Cabernets Francs. Un Cru d’exception à Vieux Château Certan.

Saint Emilion : les grands terroirs argilo calcaire livrent des vins d’une extrême fraîcheur.

Château Pavie Macquin est à remarquer cette année pour la qualité de ce millésime et un positionnement prix ‘raisonnable’.

Pessac Léognan est reconnu pour l’équilibre de ses vins cette année tant pour la précision et la fraîcheur de ses vins Blancs que sur l’envergure de ses Rouges.

Côté Médoc, quand les équilibres sont respectés, on trouve des vins d’exceptions aussi bien dans le Nord Médoc que sur l’appellation Margaux. Sur Saint Julien, Château Léoville Barton est à souligner car ‘Ce n’est pas le plus dense, mais c’est le plus raffiné de l’appellation’ (RVF Mai 2019)

 Si les prix de sortie de ce début de campagne Primeur 2018 se positionnaient ‘raisonnablement’ entre les prix pratiqués entre 2015 et 2016… les dernières sorties tendraient maintenant à dépasser les prix des 2016. Malgré un appel à la raison lancé par certains Crus notables, le positionnement prix et la revalorisation de ces Crus dans le temps est le point sensible à Bordeaux.

A nous, amateurs ou spéculateurs de continuer à faire les bons choix au milieu de tout cela !

Primeurs 2017 : Un millésime marqué par le gel, retour à un grand classique Bordelais.-

Après un Printemps doux et clément ayant favorisé le débourrage de la vigne, le Bordelais a été durement touché par des épisodes de gel les nuits du 20, 21 puis du 26 et 27 avril venant dévaster 30 à 40% de l'intégralité du vignoble. Certains ont même perdu la totalité de leur récolte.

Notre analyse par appellation :

Les appellations du Nord Médoc - terroirs les plus proches de la Gironde - Pauillac, Saint Estèphe, Saint Julien - ont pu tirer profit de la proximité de l'estuaire qui a joué un rôle de régulateur thermique. Les grands Cabernets Médocains en augmentation dans les assemblages sortent alors leur épingle du jeu en apportant harmonie et équilibre.

Margaux est mitigé car la partie du vignoble, située plus dans les terres, n'a pas été aussi bien protégée. L'appellation voisine, Moulis, a été ravagée.

Pessac Léognan est plus ou moins touché. un gros travail de sélection au vignoble des pieds non gelés et quelques modifications dans les assemblages (plus de cabernet et moins de merlot) ont pu être mis en œuvre pour s'adapter après les aléas climatiques subis.

La température fraîche entre le 15 juillet et le 15 août a permis de préserver les arômes avec une belle vivacité profitable pour les vins blancs secs présentant une belle fraîcheur et aromaticité.

Le Sauternais a aussi été touché surtout dans la zone Barsac. Les crus épargnés présentent des liquoreux riches, puissants, de belle qualité ayant cependant nécessité un ramassage plus précoce que d'habitude.

La rive droite de Bordeaux - Saint Emilion, Pomerol - resteront les appellations les plus touchées du département avec 60 à 70% de perte. Seuls les grands terroirs du plateau calcaire à Saint Emilion (croupe de Troplong Mondot) et le coeur de l'appellation sur le plateau de Pomerol (autour de Petrus et Vieux Château Certan) ont été préservés et nous livrent de très belles réussites.

Les propriétés ayant échapées au gel nous livrent des vins élégants, équilibrés, d'une belle fraîcheur grâce à un niveau d'alcool modéré et des tanins aux textures soyeuses.

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2017 : un millésime plaisir à découvrir chez Prestige Millésimes

Le classique Bordelais retrouvé + l'amorce de prix à la baisse

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Primeurs 2016 : Coup de rattrapage pour ceux qui ont hésité à s’engager sur le millésime 2015 en Primeur !

 

A coup sûr, 2016 suit un très grand millésime primeur 2015 et restera dans les annales des millésimes d’exception à Bordeaux.

Toutes les conditions climatiques ont été réunies pour obtenir ce grand millésime Primeur à Bordeaux : un printemps mitigé, pluvieux avec une fenêtre miraculeuse lors de la floraison suivi d’un été aride avec juste un épisode pluvieux tombé au bon moment mi-septembre, vont permettre pour la grande majorité des Châteaux Bordelais d’arriver à la maturité optimale des raisins et de vendanger dans les meilleures conditions.

2016 signe un très grand millésime Primeur à Bordeaux, car le niveau qualitatif des vins est homogène sur l’ensemble du territoire viticole bordelais et le volume de production est relativement important.

Les années sèches favorisent tout particulièrement la réussite des appellations du Nord Médoc (Saint Estèphe – Pauillac) mais l’ensemble du vignoble Bordelais s’accorde pour définir ce nouveau Millésime 2016 comme ‘LE’ millésime de l’équilibre où la finesse des tanins fins et enrobés sans austérité, l’élégance de nos Crus de Bordeaux avec de la puissance, du volume en ayant réussi à préserver la fraîcheur vont nous permettre d’avoir de Grands Vins de Bordeaux accessibles plus précocement pour notre plus grand plaisir !

2016 devrait alors comme 2015 proposer un millésime exceptionnel à Bordeaux à prix relativement abordables, même si nous devrions nous attendre à une hausse plus importante sur les étiquettes prestigieuses les plus courtisées à l’international.

L’épisode des gelées qui a durement frappé le territoire viticole Bordelais les 27 et 28 Avril 2017 pourrait aussi perturber l’équilibre et inciter à la hausse les prix en prévision d’un millésime primeur 2017 qui pourrait être déficitaire en volume de production.

Histoire à suivre …

En attendant, réjouissons-nous de ce millésime primeur 2016 à Bordeaux, qui nous livre ses plus belles réussites.

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